Night Lunch


Photo by Aabid Youssef


Les ébats musicaux de Night Lunch (Montréal, QC) échappent avec élégance aux tropes typiques de la musique indie d’aujourd’hui à force d’une verve juste assez décalée pour tromper l’oreille. La bande écrit dans l’ombre d’une ville aux mille vices des chansons pop claires-obscures, où les textes, à cheval entre la romance et l’imaginaire fantasmagorique, ainsi que les airs parfaitement anachroniques se manifestent tout en choeurs sur des arrangements enracinés dans le early R&B, la soul, le AM gold et la new wave.

L’ensemble de rock lascif aux penchants punk fait d’abord paraître deux EPs, Space Dementia (2016) et Éponyme (2018), avant de présenter en 2020 le long jeu Wall of Love via les étiquettes boutique Celluloid Lunch Records (Amérique du Nord) et Black Hole (Japon). Ce premier album complet est bien reçu par la critique, Le Devoir partageant à son propos que « ce “mur d’amour” est, lui, plein de candeur et de fascination naïve pour la beauté d’un refrain bien construit, d’une parfaite mélodie pop efficace. » 

D’abord au sein d’une myriade de projets dont Baked Goods et The Marlees, maintenant en tant que Night Lunch, ces quatre figures de la nuit n’ont cessé d'enrichir l’underground montréalais au cours de la dernière décennie. Le groupe tourne d’ailleurs au Canada et aux États-Unis, partage la scène avec des artistes transcendant.e.s tel.le.s qu’Adam Green, Orville Peck, Lucy, Tops, Paul Jacobs, She-Devils, Nyssa et Backxwash, participant de surcroît au Festival international de jazz de Montréal, à Pop Montréal et à Suoni Per Il Popolo, entre autres.

Pour la suite des choses, le quartet s'agenouille à l’autel des déités sans pitié du D.I.Y., produisant de ses mains gantées de cuir ou aux ongles colorés de verni noir un deuxième album parfaitement somptueux s’abreuvant d’influences multi-générationelles, voire dépareillées. Fire in the Rose Garden (20 octobre 2023 via Mothland) est une lettre d’amour tâchée d’une encre intemporelle, une merveilleuse plainte mélodique; de la pop scintillante à la tournure lugubre.


 

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Ce « mur d’amour » est, lui, plein de candeur et de fascination naïve pour la beauté d’un refrain bien construit, d’une parfaite mélodie pop efficace.
— Le Devoir
Music has the power to transport you to a different time. On Friday, both opening acts, Kristian North, and Night Lunch manage to take me to the thrilling ecstasy-induced era of rock and roll that I’ve otherwise only read about in biographies like I’m with the Band. Their short but powerful sets at times feel like the backdrop of a sepia-tinted 70s porno.
— Range
Infused with glossy neon 80’s vibes, “Damien” is perfectly reminiscent of Halloween-themed high school dances. Also, we love nothing more than a killer synth solo! The track is off their latest album “Wall of Love,” which we hopes serves as the next coming-of-age horror flick soundtrack.
— Also Cool Mag
Synthétiseurs généreux et entraînants, chant décontracté et sympathique forment l’essence même de la musique de Night Lunch et de leurs compositions si agréables.
— Mes Enceintes Font Defaut

Landmark Events

Shared The Stage With
 Adam Green, TOPS, Fly Pan Am,
Paul Jacobs, Wolf Eyes, Orville Peck
 Lucy, She-Devils, Nyssa, Backxwash
The Brian Jonestown Massacre